Là où mes pieds me portent.

Il marchait. Il marchait depuis il ne savait combien de temps. Pourquoi? Simplement par ce qu'il n'avait nul part où aller et que nul part et partout à la fois était son chez soi. Il tourna son regard vers l'océan, l'océan, eaux mystérieuses et vastes, recelant de lieux inexplorés et de multitudes de trésors. Mais il les laissaient à qui voudrait bien les avoir, il n'avait ni l'âme d'un explorateur, ni le pied marin! Alors il ce contentait d'arpenter les terres selon son bon vouloir. Il n'avait ni attaches ni contraintes. Il ce soumettait aux lois, comme tout le monde, mais on ne pouvait pas lui réclamer d'impôts, il n'avait que sa flûte, sa besace, son batôn de marche, son poignard et ses vêtements! l'été était bien installé, il faisait beau et chaud. C'était d'autant plus plaisant de dormir à la belle étoile! Gabrièl décida alors de faire une pause, son estomcas gargouillait. Il alla s'asseoir sur un rocher sortant d'une colline et ce mit à dévorer les restes de son repas de la veille. Il garda son bâton près de lui, la prudence est mère de sûreté! Quoi que sa maîtrise du feu suffisait habituellement à faire fuir les brigands qui voulaient le détrousser! Une fois son repas terminé, il se releva de son perchoir, s'étira, puis marcha vers le village qu'il voyait à l'horizon. Il n'avait rien à faire de spécial alors il irait voir ce qui ce passait dans le coin.