L'auberge "la tête de sanglier"

C'est la seule auberge de la ville mais elle peut contenir bien du monde. C'est l'une des rares maison à posséder un étage.

Au rez-de-chaussée se trouve une grande salle commune remplie de tables et de bancs. Sur les murs, on peut trouver des peaux de bêtes et autres trophées de chasse. Elle est éclairée par une énorme cheminée ou cuit souvent une volaille ou un bœuf. L'odeur alléchante pousse souvent les consommateur à commander un repas en plus de leur boisson.

Contre le mur Est, se trouve le bar derrière lequel se trouve l'imposant Alaric l'aubergiste. Il a une énorme bedaine et la charpente qui va avec. Certains disent qu'il a du sang de géant qui lui coule dans les veines. Il mesure près de deux mètres de haut et au moins un mètre et demi de large. Armé de son gourdin, il sait bien mettre hors d'état de nuire les troubles fêtes. Derrière le bar, on peut accéder à la trappe qui mène à la cave où sont entreposés d'énormes fûts contenants vin et bière. On y trouve également l'entrée de la cuisine.

Dans la cuisine se trouve Marie, la femme d'Alaric qui prépare la nourriture aidée de leur fille Frédégonde. Marie est une petite femme vive et replète qui sait se faire obéir. Frédégonde ressemble beaucoup à sa mère.

Ils sont également aidés d'une pauvre fille autiste qui sert en salle. Comme elle ne parle pas, on ne sait pas quel est son nom. On l'appelle Pia, le seul son qu'elle eut jamais prononcé. Peut-être avait-elle tenté de dire autre chose, mais on ne le saura jamais. C'est une fille maigrichonne et assez craintive mais elle travaille bien.

Raksis avait regarder sa majester s'en aller. Vivre en hermite ne le dérangerait pas. Il avait vécu ainsi toute sa vie. Aucune chose ne le retenait avec les humains ni les formeriis Mais il se disait qu'il devait avoir un role a jouer pour les humains et s'était surment en temps que professeur qu'il l'accomplierait. Il ne voulait pas se retrouver en guerre contre ceux qu'il avait ci longtemps compté comme sa famille.

Il avait quitter sa salle de cours pleinement dans ses pensers et s'était rendu a l'auberge ou il créchait pour le moment. S'était payer par l,academy en attendant qu'ils lui trouvent finisse sa chambre. Il s'arreta devant la serveuse comme d'habitude et lui sourit avant de demander un peu de bière. Il ne se soualait jamais... Se soualer seul était trop plate. Mais une petite bière avant d'aller se coucher sa fesait du bien.

-Juste une... Je crois que j'ai sommeil un peu.

Il s'assit et regarda les autres personne qui était assis un peu partout. Il jugea qu'a par la serveuse les gens était pareil... humain ou formerii... La serveuse au moins elle ne le prenait pas comme le prochain roi comme avec les formeriis.

-Alors sa va?, demanda-il pour faire passer le temps.

Il n'arrivait jamais a distinguer Frédègonde et Pia les unes des autres car il ne venait pas souvent. Mais il n,aimait pas aller discuter avec le chef du bar car lui tentait par tout les moyens de faire boire ses clients...

Frédégonde se dirigea vers le bar avec la commande de Raksis. Mais lorsque la bièrre fut tirée, la petite blonde pulpeuse était déjà occupée avec un autre client. C'était l'heure du midi et la salle était vraiment pleine. Alaric appella donc PIa qui passait à ce moment là avec un plateau vide. La petite servante se dirigea docilement vers lui. Il posa la chope de bois dessus et la renvoya dans la salle. Pia arriva près de Raksis, les yeux baissés en signe de soumission comme d'habitude et posa la choppe devant lui sur la table. Mais lorsque ses yeux se relevèrent sur lui, elle se mit soudain à pâlir comme si elle venait de voir un fantôme. Elle ouvrit la bouche pour pousser un cri, mais aucun son n'en sortit. S'en était presque comique, si on ne comptait la mine effarée et le regard fou de la jeune femme. Son plateau s'échappa de ses mains et elle se sauva en courant vers l'étage. Au bruit, tous les clients se tournèrent vers Raksis et vers la petite jeune femme. Certains regards se firent même haineux. Pia était bien appréciée de la clientèle qui avait rapidement eut pitié d'elle, si quelqu'un s'avisait de lui faire du mal, ça pourrait mal aller pour lui !

- Qu'est ce qui se passe encore? lança la voix de Marie qui sortit le bout du nez de la cuisine.
- C'est Pia, maman, répondit Frédégonde. Je ne sais pas quelle mouche l'a piquée mais elle s'est sauvé en voyant... (Elle se souvint sur le coup qu'elle ne connaissait pas le nom de cet homme qui venait si peu souvent en salle) Cet homme là bas.

Marie soupira et sortit de la cuisine pour se rapprocher de Raksis, ses formes rebondissant à chacun de ses pas. Arrivée sur place, elle s'essuya les mains sur son tablier et fit un sourire à son client :

- Je suis navrée de ce qui vient de se passer, monsieur.... Faut pas lui en vouloir à la petite... Elle a pas toute sa tête la pauvre. Mais c'est une bonne travailleuse... Et gentille avec ça!

Avec étonnement Raksis avait vu partir la petite. Il ne s'était pas attendut a cela mais il aurait du s'en douter... Après tout se qu'il avait fait il devait bien y avoir certain visage qui se rappelait de lui... et de son carnage. Il se doutait bien que cela devait bien etre une des raisons pour laquel la petite avait fuis. Il prit sa bière et laissa une piece d,or et une autre pour le dédomagement qu'il n'aurait pas du payer mais il savait se qu'il avait fait. Il se dirigea vers sa chambre et dit a Marie:

-Si elle veut en... parler... qu'elle vienne me voir...

Il monta a l'étage dans sa propre chambre et s'asssis sur son lit avec sa bière. Il leva la main devant lui. D'une apparission sec la lame noir apparut. Il avait tellement tuer d'innocent avec cette épée... Quand il la tenait il ressentait encore le sang de ses victimes sur lui... Il la fit disparaitre et fit apparaitre son autre épée de lumière. Cadeau de son ami.

-Comment fais-tu pour etre aussi sur en moi..., murmura-il en pensant a son ami. Toi tu n'as jamais douter que j'avait changer...

Avant il portait toujours une armure ténébreuse malvaillante mais maintenant son regard sans but se n'était pu aussi maniac qu'avant mais qu'est-ce qu'il lui restait? Après avoir semer autant la destruction aussi tot que les gens s'aurait la vériter a son sujet plus personne ne voudrait lui adresser la parole ni un sourir...

Marie n'avait même pas eut le temps de dire que Pia ne savait pas parler! Ni même que parfois elle n'entendait même plus le monde des vivants... Elle soupira mais empocha la pièce d'or de bonne grâce.

- Maman! Vas donc chercher Pia! Je ne m'en sortirais pas seule! râla Frédégonde.

Il y avait bien trop de monde en salle pour laisser la pauvre Pia à ses états d'âmes. Marie monta à l'étage et trouva la jeune fille dans le grenier où elle dormait, roulée en boule dans un coin en train de trembler de tous ses membres.

- Oh Pia... soupira l'aubergiste.

Elle s'assit près de la jeune femme et la prit dans ses bras pour la consoler, alors que celle-ci pleurait toutes les larmes de son corps.

- Qu'as tu donc vu encore? Qu'est ce qui se passe dans ta tête?

La pauvre femme était souvent dépassée par les réactions imprévues de l'autiste. Elle resta de longues minutes à la consoler, mais l'heure tournait. Les clients attendaient. Elle secoua un peu la jeune femme qui retomba dans le mutisme. Son regard s'éteignit comme si aucune âme n'habitait son corps. Elle suivit sa mère adoptive et servit en salle tel un automate. Lorsque le coup de feu fut fini, elle retourna dans sa chambre, au grenier.

Raksis put alors entendre une mélodie si poignante qu'elle lui mit les larmes aux yeux* sans qu'il ne puisse rien faire pour l'en empêcher. La musique semblait venir de la salle au dessus de sa chambre. Mais il n'y avait rien la haut... rien d'autre que le grenier.

((* pourvoir spécial de Pia, je t'expliquerais))

Raksis n'était pas du genre a pleurnicher ou laisser sortir ses émotions devant tout le monde. Mais en entendant la mélancolique mélodie il ne peut s'empecher d'avoir les larmes au yeux et un poignard dans le coeur. Métaphoriquement parlant. Il se redressa de sur son lit et laissa sa bière sur le coté. Il localisa la provenance du son et vida son esprit. Un source de pouvoir se trouvait au dessus de lui. Pour découvrir quel était-elle il se dématérialisa. Il reprit constance dans le grenier un peu plus haut. Une chance pour lui qu'il n'était pas TROP grand car sa rematérialisation lui aurait trancher la tete avec le plafond. DU moins une bonne partit de son crane se serait retrouver ailleur. Et surment qu'il aurait foutu un encore plus grande frayeur a la jeune femme. Il se doutait que sa réaction serait la surprise...Raksis regarda lentement autour de lui. Il ne voulait pas envahir l'intimiter de la jeune demoiselle mais il devait etre sur...

-Bon soir...

Sa voix n'était pas aussi sadique qu'elle l'avait été des années au paravant... Alors qu'avec son épée il s'amusait a humilier ses adversaires avant de les tuers...

-Vous etes l'une d'elle?

Une des victimes qui avait réussit a fuir...

Pia l'observa, le regard effarouché. Elle avait devant elle, l'homme qui avait... Celui qui... Elle se mit à trembler de façon de plus en plus violente avant de se jeter sur le sol en signe de soumission. Peut-être espérait-elle attiser sa pitié et sauver sa misérable vie. Lorsqu'elle avait été retrouvée, elle était à la lisière de la forêt hantée. Elle était sale et blessée, se comportant de la même manière qu'une bête sauvage. Elle était encore très jeune (personne ne connait son âge exact) et personne ne la connaissait. Ses nuits étaient remplis de cauchemar et ses yeux reflétaient des images d'une horreur indicible... Elle avait été recueillie par le couple d'aubergiste mais personne ne sut jamais qui elle était. On la nomma Pia. Reconnaissante, elle réappris à vivre parmi les humains et servait docilement dans l'auberge. Elle n'avait jamais réussi à retrouver sa voix et parfois son esprit fuyait mais elle était heureuse... enfin jusqu'à ce qu'elle le voit. Lui. Elle se souvenait qu'elle était cachée mais qu'elle voyait tout, entendait tout... son père, sa mère, cette autre fille ( sa sœur peut-être?)... Tous morts, violentés, torturés, réduits en esclavage... Elle implorait encore et toujours la pitié du maitre, sanglotant à ses pieds. Se souvenait-il de ce jour funeste?

Raksis vit la petite se jetter a genou devant lui. Elle tentait de lui faire signe de lui laisser la vie. Mais il n'était pas venu pour le lui enlever. Mais plustot pour tenter de se faire pardonner. Meme si s'était impossible. On ne pardonne pas a celui qui a ruiner notre vie. Il se pencha et prit le menton de la petite avant de la redresser. Il mit un genou par terre et baissa la tete.. le front jusqu'au sol.

-Pardonne-moi pour tout les tords que je té causer.

Il savait que cela ne servirait en rien a alleger le coeur de la petite qui devait nourrir une haine incommensurable a son égard. Il se redressa les yeux après un moment et il déposa doucement deux doigt de chaque coté de sa tete. Avec un petit choc. Maintenant la seule chose qui pouvait empecher la petite de parler serait sa propre volonter... Avec la magie élémentaire du bien il avait dénouer sa parole... Du moins du mieux qu'il pouvait.

-Un minuscul cadeau en comparaison a se que je tai pris...

((Désolée vieux, Pia ne parle pas, ça fait partie du perso :p mais elle a un autre moyen de communiquer))

Pia sembla déstabilisée durant un moment, le fruit de ses cauchemars les plus hideux se jetait à ses pieds en implorant son pardon. Il ne l'avait pas tué, il avait juste apposer ses mains autour de son crâne. Mais il n'avait pas réussi à vaincre la maladie. Etait-elle seulement curable? Elle, qui avait commencer à "s'absenter" à cause de la peur, était brusquement revenue dans sa tête. C'était là le seul bénéfice que Raksis avait pu lui donner.

Les images de sa mémoire perdue assaillirent de nouveau Pia, nettes, comme si elle était en train de les vivre. Une fois le danger éloigné, elle était sortie de sa cachette. Elle avait été secouer chacun de ses amis, les membres de sa famille, mais aucun ne réagissait. Ils dormaient tous dans les bras de Balor. Elle était perdue, elle n'arrivait plus à parler. Il faisait nuit noir, elle était seule, elle avait froid et elle avait peur. Elle alla se coucher auprès du cadavre éventré de sa mère. Le matin venu, elle s'était levée et était partie. Elle n'avait plus rien. Tout avait été pillé, saccagé... Elle s'était alors dirigé vers la forêt hantée où elle avait erré, des jours et des jours. Il lui était arrivés d'autres mésaventures mais ces souvenirs là étaient encore entourés d'un voile de brume. Un beau matin, les gens du nord avait trouvé une jeune fille à l'orée du bois. Elle était sale, ne semblait reconnaitre personne. Elle devait avoir entre 16 et 19 ans. Elle fut soignée par une prêtresse qui la confia par la suite à la famille qui vivait à la tête du sanglier. Se retrouvant dans une famille aimante tout alla beaucoup mieux pour elle.

Pia poussa un soupir. L'homme qui se vautrait à ses pieds lui demandait son pardon. Elle avait envie de le tuer. De lui enfoncer une dague dans le cœur ou de le faire danser jusqu'à ce que mort s'en suive. Elle en avait le pouvoir! Son don pouvait paraitre dérisoire, mais il ne fallait pas se fier aux apparences! Si seulement il l'avait attaqué... Fait le moindre geste menaçant envers elle. Mais non... Elle réalisa avec horreur qu'elle ne pouvait le tuer de sang froid. Elle porta sa flute à ses lèvres et joua sa solitude. C'était ainsi qu'elle communiquait. Grâce à la musique, elle pouvait insuffler toutes sortes d'émotions aux gens qui l'écoutaient. Etait-ce là l'homme qui avait tué tout le monde? Il ne lui inspirait désormais plus de peur, seulement de la pitié.

(ouais ses pour se que je disais que sa risquait de pas marcher xD)

EN vériter Raksis était nul dans les magie élémentaire du bien... Alors tenter de guérir le muettisme devait etre au dela de ses capacités... Raksis savait qu'autre que sa il ne pouvait rien pour elle. Il ne pouvait s'abandonner dans la nécromancie et réssuciter les morts car cela n'ammenerait rien. Les morts devait rester ou il était...Meme s'il sentait qu'elle avait le gout de le tuer Raksis restait insensible a ses menaces physique. Quand elle recommenca a jouer de la musique il se redressa avant de se tourner dos a elle. Il sentait sa tristesse mais les larmes ne montait pas. Il les empechait. Elle avait beau avoir des tallents cacher la chance et l'habitude son deux choses totalement différente. Il fit quelque pas avant de dire:

-Je n'étais pas le meme a cet époque et sache que j'ai regretter amérement tout mes gestes.

Mais qui aurait pu faire mieux que lui? Personne ne savait aussi bien que lui a quel point les tenebres son aléchant... et a quel point Korlash pouvait-etre ...convaincant... Il se dématérialisa lentement et réaparut sur son lit avant de s'endormir avec une petite aura de protection autour de lui qui le réveillerait aussitot que quelqu'un serait trop près.

Ce là que Sylph fit son entrée. Son humeur absolument joyeuse alors qu'il gambadait presque vers le comptoir était agréable à voir. Il se présenta amicallement à l'aubergiste en faisant un large salut. Il se mit à faire ne série de mouvements incompréhensibles avant de pointer une chope de lait et une galette. Sa petite taille lui donna du mal à s'asseoir sur un des grands tabourets désigné pour un adulte, ses clef et sa lanterne firent toput un vacarme avant qu'il parvienne à s'asseoir, encore là, ses pieds étaient assez éloignés du sol.

Il reprit une série de mouvement en saluant son voisin puis laissa son attention glisser vers la musicienne: cette musique n'était définitivement pas assez joyeuse à son goût, mais l'heure tardive l'empêcha de bouger et il bailla aux corneilles avant de se frotter les yeux. Il se prendrait une chambre ici sans problème, il était difficile de concidérer un gosse de 14 ans qui voullait prendre une chambre, mais il présenta avec discrétion sa bourse pour éviter qu'un malentendu se forme: il ne fuirait pas après avoir été nourris. Il joignit ses mains devant l'aubergiste et fit le signe d'un oreiller où il fit semblant de s'endormir pour savoir s'il y avait des chambre d'emprunt moyennant un paiment convenable, si le prix était trop haut (sachant que c'était la seule auberge de la ville), il dormirait à la belle étoile comme d'habitude.

Le petit avait eu le don pour s'attirer la sympathie du propriétaire des lieux. Ce couple d'aubergiste étaient réputés pour avoir un coeur gros comme ça. Ce qu'ils voyaient, c'était un petit enfant handicapé. Et seul apparemment.

- Bien mon garçon, dit l'homme. Tu veux un endroit ou dormir? Mais où sont donc ton papa et ta maman?

Il appela sa femme qui arriva aussitot après. Elle s'approcha de ce qu'elle pensait être un gamin (quoi que même ayant su son âge véritable son attitude n'aurait pas changé) et voyant son petit sourire mutin décida de le prendre dans son giron.

- Il ne sait pas parler, dit l'aubergiste.
- Comme Pia? Hé bien mon bonhomme, tu as perdu tes parents?
- Il a payé son lait et son biscuit et apparemment il souhaite dormir ici.
- Il nous reste des chambres, au pire on le fait dormir avec les filles.

Elle se tourna vers lui pour voir s'il saurait lui dire où se trouvait ses parents.

Sylph haussa les épaules lorsque l'aubergiste aborda ses parents. Il raconta en trois mouvement son histoire: le village avait été détruit: encore là, rien ne poussait les autres à comprendre son amalgame de mouvements. Son sourire pouvait facilement pousser les autres à les traduire autrement.

Son attention soudainement captivée par sa gallette et sa chope de lait chaud, il trempa le biscuit dans le lait et le savoura longuement, il recommença son manège jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une miette, enfin rassasié, il prit sa chope et en but de longues sipes, son repas terminé, il soupira d'aise. Le lait chaud fit l'effet escompté et il se mit à tomber de sommeil. Toujours bercé par la musique trop triste à son goût, il faisait un effort concidérable pour garder les yeux ouverts et se les frottait de plus en plus souvent.

On se mit à parler de lui pour qu'il reste à l'auberge pour la nuit, les paroles se déformaient et devenaient vide de sens, bah, il avait un toit, c'était pour le mieux! C'était à peine s'il dormait les yeux ouverts. Finallement, quand l'étrangère qui semblait connaître l'aubergiste se tourna vers lui, il dormait déjà le visage blotti dans ses bras accotés sur le comptoire.

[Comment éviter une question selon Sylphenrir *dodge*]

(MDR :p)

Marie observa le petit bonhomme qui dormait sur le comptoir. Il était vraiment très mignon et attendrissant. La petite femme replette jeta un oeil implorant à son époux. Celui-ci fronça les sourcils. Il savait bien ce que sa femme voulait , mais non hors de question de ramasser tous les chiens perdus qui arrivaient du Sud! Sentant son mari réticent, la cuisinière fit un regard de plus en plus implorant. Finalement, l'homme soupira et Marie eut un sourire victorieux : elle venait de gagner la partie!

- Pas plus d'une nuit, Marie! prévint tout de même l'aubergiste.
- Oui mon chéri, répondit-elle d'un ton qui signifiait clairement "cause toujours, tu m'intéresses..."

Alaric soupira de plus belle et s'en alla servir un client qui commençait à s'impatienter. Marie, quant à elle, tourna son attention vers le petit et tendit la main vers lui. Aussitôt, le corps du gamin se mit à flotter dans les airs. La télékinésie était un don bien employé dans sa cuisine où elle régnait en maitresse absolu. Tout en le guidant de la main, elle monta le petit au grenier où Pia dormait déjà. Elle déposa le petit sur un matelas de paille et le couvrit d'une couverture légère. C'était l'été et il faisait doux. Elle s'approcha de Pia et la couvrit également. Elle avait eu aussi une dure journée la pauvre. Frédégonde râlait en bas de devoir se taper tous le boulot, mais au fond, elle aimait sa soeur d'adoption et était inquiète pour elle. Une fois sûre que ses deux protégés dormaient bien, elle redescendit s'occuper des clients. Il commençait à être tard et l'auberge était tout de même bondée.

Ce ne fut que dans les couvertures que Sylph ouvrit les yeux, il ne savait pas vraiment comment il s'était retrouvé là, mais la sensation avait été désagréable à l'extrème par sa familiarité. Il frissonna, malgré tout souriant, ses pupilles étaient réduites à de simples points de hargne et de dégoût, il ne savait vraiment pas ce qui l'avait traîné... ici? Ça devait être son imagination, cette gentille femme ne devait certainement pas être magicienne, elle était bien trop sympathique pour ça. Il oberva la place où il se trouvait, quelqu'un d'autre y dormait, donc au définitif, ils avaient dicidé de le garder dans leur chôme? Toujours aussi fatigué que la première fois où il avait fermé les yeux, il se roulla en boule se cacha sous les couvertures: Ça faisait des lustres qu'il n'avait pas eu droit à un lit bien douillet, il soupira d'aise et se rendormit.

[à toi d'amener le jour]

(Ok chef!)

Le soleil vint cueillir la petite famille assez tot le lendemain matin. Toujours matinal malgré le fait qu'il se couche toujours tard, Alaric se leva le premier et fit un brin de toilette avant d'aller ouvrir la porte de l'auberge prêt pour accueillir les clients. Il fut suivit de près par sa femme qui alla reprendre sa tâche au fourneau. Ils laissaient en général toujours dormir les filles le matin. Elle n'étaient encore que des enfants même si leur seize printemps les laissaient croire qu'elles étaient déjà femmes. Pour Frédégonde en tout cas, qui aurait su dire ce que pensait Pia?

La petite autiste finit par se lever quelques temps plus tard, laissant sa soeur de lait dormir. La pauvre avait du effectuer le travail de deux personnes la veille car Pia avait refait une crise de mutisme due à la présence de Raksis qui avait fait un massacre dans son village et tué les siens. Il s'était repenti et lui avait demandé son pardon mais la gamine n'était plus vraiment de ce monde. Elle remarqua assez vite la petite boule qui gisait sous les couvertures. S'en approchant doucement, elle les souleva, curieuse de découvrir quel étrange animal avait partagé leur chambre...

[Wow, pour une autiste, elle se débrouille super bien =P. mon cousin souffre d'autisme aussi, il vit comme dans une bulle, il est super affectueux et personne n'est capable de le battre à un jeu vidéo.]

Sylph leva un regard endormi vers elle et lui sourit, il bailla silencieusement et lui fit un salut pâteux de la main sans pourtant esquisser le moindre mouvement pour se lever. Bloti bien au chaud dans son tas de couvertures, il se frotta le visage contre le tissu comme un félin et ressombra dans sa torpeur ensommeillée pendant quelquels secondes avant de faire l'effort ultime qu'était de s'asseoir sur le lit. Il reconnut enfin la fille à la musique trop triste et la ressalua. Son cerveau restait malgré tout au ralenti et il ne savait plus vraiment où il se trouvait, était-ce l'auberge? Qu'est-ce qu'il faisait ici? Il fit une série de mouvement toujours pâteux devant la fille en lui posant ses questions sans se conformer à l'idée qu'elle pourrait ne pas comprendre. Personne ne comprenait jamais et les magiciens devaient tous mourir, c'était ses deux réalités, pas trop pire et malgré tout agréable pour se réveiller le matin. D'aussi bonne humeur qu'au soir, il étudia de nouveau la fille.

(( en fait pour elle, c'est assez différent. Elle n'est pas née autiste, c'est du à un traumatisme. De ce fait, elle a des éclairs de lucidité mais un rien la fait retourner dans sa bulle. Un grand choc pourrait la faire redevenir normale, sait-on jamais? J'appelle ça de l'autisme car je n'en trouve pas d'autres mots, mais tu as raison, un autiste véritable n'a que peu conscience du monde qui l'entoure. Traumatisée conviendrait mieux ))

Quelle étrange trouvaille que de découvrir que mère nature avait apporté un petit frère durant la nuit. Pia l'observa... et se rendit assez rapidement compte qu'il n'était pas comme eux, tous les autres qui gravitaient autour d'elle et d'où des sons sortaient de la bouche. Toute sa vie Pia était persuadée qu'il y avait eux d'un coté et elle de l'autre, qu'elle serait seule à jamais dans son monde d'infortune et de petits bonheurs. Serait-il possible que lui puisse être du même coté de la frontière qu'elle? Un sentiment d'exaltation monta un instant en elle. Un souffle, une fraction de seconde à peine mais... disparu aussitôt. A nouveau morne et placide, elle "l'écouta" lui parler avec le langage des signes mais ne compris pas grand chose. Arrivait-il à communiquer avec "eux" de cette manière? Etait-ce par ce qu'elle était comme lui qu'elle ne le comprenait pas?

La jeune femme prit alors sa flute et joua une petite strie joyeuse. Elle tenta de communiquer avec lui comme lorsqu'elle parlait avec eux... grâce à la musique. Tel était son don. Un don ancien et puissant qui, si elle savait le maitriser pourrait lui donner bien du pouvoir. Mais Pia n'en avait pas conscience. Elle n'arrivait qu'à exprimer des idées et parfois se faire obéir de certains animaux, rien de plus. Sylph put alors ressentir un espèce de sentiment de curiosité teinté de douceur. Mais ce n'était pas Sylph qui ressentait ça, c'était Pia qui expliquait à sa manière ce qu'elle ressentait pour le moment.

Tout le monde naissait avec un don, rares étaient ceux que la magie d'Avalon n'avait pas touché... quel pouvait être celui du petit garçon?

L'humeur de Sylph devint encore meilleure lorsque la fille à la musique triste se transorfma en fille à la musique heureuse. Il sortit un minuscule papier de sa poche où son nom était écrit en lettres scandinaves gothiques. C'était la langue qu'il savait le mieux , il sortit un morceau de bois brûlé de sa poche et traça de l'autre côté dans la langue commune son surnom "Sylphenrir", "Sylph". Ignorant si elle savait lire ou écrire, il savait seulement que si elle ne comprenait pas, d'autres comprendraient à sa place et lui traduiraient l'information. Sans se poser d'autres queltions, il écouta sa musique et la traduisit avec facilité, il fit le signe simple d'un personnage qui marche et fit le signe d'un toît sur sa tête avec ses bras.

Heureux de sa nouvelle rencontre, il se leva puis s'étira de nouveau puis se mit à toiser chacun des recoins avec une curiosité apparente, bon, en espérant que ces bonnes personnes n'avaient pas eu l'idée de l'adopter. Il avait peut-être l'intention de rester un jour ou deux à Neo Camelot sans plus, il repartirais bientôt pour... quelque part...? Une audeur alléchante s'élevait d'il ne savait où et il tapotta son nez en se retournant vers Pia, il accentua un mouvement pour dire que l'audeur était alléchante.

En repensant à sa nuit, il était décidé à découvrir ce qui l'avait amené en haut, ce sentiment si révoltant, si dégoûtant le mettait hors de lui. Son visage ne traduisait en aucun cas ses sentiments mais sa bouche bougea un cours instant en laissant sur l'air des mots silencieux, inaudibles et secrets qu'aucun n'aurait pu comprendre ni remarquer.

Pia, voyant que le petit garçon semblait avoir faim, se leva et lui prit la main tout simplement. Elle posa un doigt sur ses lèvres pour lui intimer le silence en lui montrant sa soeur adoptive endormie. Marchant sur la pointe des pieds, ils descendirent dans la salle commune. Une bonne odeur de lard grillé, d'œufs et de lait. Il y avait quelques clients mais ils étaient loin d'être ivres : ce n'était pas l'heure encore. La jeune femme embrassa son père pour lui dire bonjour et celui-ci frotta les cheveux de Sylph en guise de salut. Ceci fait, ils se pressèrent dans la cuisine où Marie leur fit un gros câlin pour les saluer.

- Bien dormis mes enfants? demanda-t-elle sachant bien qu'elle n'aurait pas de réponse.

Elle les invita à s'assoir et posa une assiette bien garnie devant eux. A coté, elle disposa des toasts, du beurre et de la confiture. C'était un petit déjeuné copieux, mais la petite bonne femme témoignait de son amour grâce à la nourriture.

- Bon appétit, mes enfants.

Pia ne se fit pas prier et attaqua son déjeuné à pleines dents.

Fanatique de bonne nourriture, Sylph humma la délicieuse odeur. Le seul défaut d'être vagabon était qu'il ne pouvait pas savourer d'aussi délicieux repas tout les jours. Il fit un remerciement avec de larges mouvements dénués de sens avant de faire comme Pia et de dévorer le petit déjeuner. Il eu le don de bien se salir mais lorsqu'enfin rassasié il découvrit son triste état, il fit vite de se trouver un serviette humide sur la quelle il se frotta le visage avec satisfaction. Il se tourna finallement vers Pia, lui montra les escaliers et refit le mouvement du sommeil en haussant les épaules avec curiosité. Ses yeux scrutaient chacunes des personnes dans la salle, l'impression que l'être immonde était toujours ici était implacable. Ses sourcils étaient légèrement froncés, mais pas assez pour qu'on puisse déduire quelque chose d'autre à son éternel et infatigable sourire joyeux.

Pia se demanda si Sylph voulait remonter dans la chambre. Etait-il fatigué? Souhaitait-il juste aller jouer? Il sembla un instant perdu dans la contemplation des clients de l'auberge. La jeune fille jeta un oeil curieux à son tour mais ne vit rien de plus que le spectacle habituel : des gens qui prenaient un solide petit déjeuné ou, pour certain, une bonne chope de bierre. Elle lui saisit la main pour le faire remonter dans la chambre, car tel semblait être son souhait mais à ce moment là, l'arrière porte de la cuisine s'ouvrit et un homme entra :

- Bonjour Marie, Bonjour Pia! Comment ça va ce matin?
- Bien bien Martin! Je suppose que tu viens chercher une petite part de tourte? répondit Marie.

L'homme prit un petit air géné avant de reprendre:

- A chaque fois que je passe dans la rue et que je sens les bonnes odeurs qui sortent de ta cuisine, tu sais bien que je ne peux pas résister...

La petite cuisinière sourit avant de lui apporter une bonne part de tourte. Il s'assit directement dans la cuisine et commença à dévorer:

- C'est qui ce petit gars? demanda-t-il en désignant Sylph.
- Un petit égaré... Il ne semble pas avoir de parents et... enfin, il est comme Pia.

L'homme hocha gravement la tête :

- je vois... et comme Pia je suppose qu'il aimerait faire un petit tour au chateau?

Pia ne se le fit pas dire deux fois et hocha frénétiquement la tête avec un grand sourire qui montrait bien ce qu'elle avait envie de faire. Maria soupira :

- Bon, je pense que je vais pouvoir me passer d'eux deux pour la matinée.
- On y va les enfants?

Pia entraina alors Sylph pour qu'ils s'installent dehors, sur l'arrière du chariot entre les tonneaux qui contenaient les vivres pour le chateau.

Malgré le fait qu'il avait son mystère à éclaircir, Sylph explosa presque de joie: Visiter un château! Les voir de loin était assez impressionnant, mais mettre les pieds dedans!? Il n'y avait jamais même pensé! Mais il souligna quelque chose d'assez étrange: comme Pia? Muet? Bah... il ne l'était cathégoriquement pas vraiment, il parlait avec ses mains! S'ils voulaient dire parler, "parler" comme eux... ça il préférait ne pas aborder le sujet. Finallement exaspéré, il se tourna vers Pia et haussa les épaule pour dire: "On se comprend entre nous, si non, moi je me comprend."

Lorsque leur cavale fut mise en branle, il devint très calme, le voyage en calèche l'enchantait, petit pour son âge, être debout la dessus lui permettait de voir près de deux têtes plus haut qu'un jeune homme NORMAL de 18 ans. Il avait l'habitude de toujours regarder vers le haut, alors malgré le peu d'élévation, il pouvait se permettre de poser les yeux un peu partout avec curiosité. Le château approchait à grand pas.

[Je me suis permis de nous faire partir de l'auberge.]

Le groupe finit par arriver à l'auberge. C'était plutot calme. L'heure creuse entre petit déjeuné et diné, bien que certains irréductibles soient là du matin au soir.

- Ils sont revenus ! lança l'aubergiste à sa femme avant de loucher sur Harl.

Il se montrait toujours un peu méfiant avec les nouveaux venus, surtout lorsque ceux-ci avaient l'air aussi étrange... L'homme portait la marque du petit peuple. Pas forcément un bon signe ça... Mais pas toujours une malédiction non plus. Il ne lui montra cependant aucune animosité.

Marie arriva, tout en chair bloblotante à chacun de ses pas.

- Vous êtes là! Je commençais à être inquiète! Pia, va mettre ton tablier, aller! ça va bientot être le coup de feu!

Elle se tourna alors vers Sylph comme si Harle n'existait pas.

- Et toi... Tu veux nous aider mon garçon?

Sylph fit une série de grand mouvements puis finit par hocher la tête plein de bonne humeur. Il tira Harl d'un mouvement pour l'approcher de la femme et puis fit trois mouvements courts et directs.

-Ça va Sylphenrir, je sais dire mon nom., rit Harl en se retournant vers la matronne. Je suis Alauda Arvensis, on me surnomme courrament Harl. Je connais Sylph depuis un bon moment déjà, on a beaucoup voyagé ensemble. Il est un ami certe unique. Il m'a dit qu'il connaissait un peu les aubergistes de la tête de sanglier alors je me suis dit qu'il serait intérressant de rester ici plutôt que d'aller dormir à l'extérieur de la ville. Si je puis prendre une chambre ici...

Son visage sympathique et jovial niaient la simple possibilité qu'il puisse être un être trompeur.